La détresse respiratoire qui sévit sur les individus asthmatiques est liée très souvent à une origine allergique. Dans ces cas, les mesures prophylactiques sont de rigueur, l’objectif étant de tenir la personne à bonne distance de l’allergène (acariens, poussières, poils d’animaux…). Lors des crises d’essoufflement, le recours aux bêta 2 mimétiques est préconisé.
L’hygiène de vie et l’arrêt de tabac
L’asthme caractérise l’état d’une personne qui subit occasionnellement des crises respiratoires à la suite d’une inflammation bronchite entraînant une mauvaise distribution de l’air dans les poumons. Le dépistage précoce de la maladie est crucial, pour que le patient bénéficie des aides et des soins thérapeutiques adaptés.
Lorsque l’asthme est d’origine allergique, la meilleure option de traitement consiste à bannir la substance allergène. Il faut être soucieux de l’hygiène du cadre de vie, pour que l’inhalation et l’expiration ne soient pas une porte d’entrée aux agents atmosphériques. La lutte contre les cafards, les moisissures et les acariens est toujours une précaution à prendre. Les pelages d’animaux déclenchent aussi des réactions anormales à l’origine de l’allergie. L’éviction des fumées de tabac va de soi, lors d’un cas d’asthme.
La nécessité d’un examen allergologique
Si le patient ignore à quelle substance il est le plus sensible, il est nécessaire de consulter un médecin pour faire un sondage allergologique. Pratiqué sur la peau, cet examen a pour but de mettre en évidence l’allergène qui provoque la réaction inflammatoire des poumons. Le sondage se passe comme suit : un fragment d’allergène est appliqué sur le bras ou le dos du malade, chaque substance étant notée avec un marqueur. Le médecin examine tour à tour la réaction de la peau à la poussière, au plume, à l’acarien, au chat, etc. Le facteur allergique se trahit par un léger gonflement épidermique en moins de quinze minutes.
Les mesures thérapeutiques
L’assainissement du cadre de vie doit être assorti de mesures thérapeutiques bien ciblées. Les bêta 2 mimétiques sont préconisés pour prévenir la survenue des crises, lorsque le patient se rend dans un milieu à risque, par exemple lorsqu’il part pour des vacances buissonnières. En cas d’allergie aigüe, les médecins prescrivent d’habitude les corticoïdes par voie inhalée. La dose, la fréquence et la durée de la thérapie médicamenteuse dépendent de la sévérité de la maladie.
La nécessité d’un traitement de fond apparaît lorsque la gêne respiratoire persiste sur plusieurs jours ou devient de plus en plus récurrente. Les bêta 2 mimétiques seront alors associés à d’autres traitements, comme l’omalizumab ou le montélukast.
Dans les situations d’urgence, les médicaments administrés à l’aide des aérosols sont obligatoires.