Ayant envie de nouveauté et besoin d’évasion, j’ai recherché les vols à petits budget au départ de Bruxelles (oui, je suis Française mais étudiante en Belgique pour une année Erasmus). A ma grande surprise, les vols low-cost les plus avantageux étaient à destination de Copenhague… J’avais déjà entendu beaucoup de bien de cette capitale de la part des autres étudiants Erasmus, alors pourquoi pas… Je suis donc partie, accompagnée de deux amies françaises, visiter la capitale danoise pour deux jours et deux nuits. Nous avons trouvé une auberge de jeunesse près du centre ville, nous permettant de partir à la journée et de nous y reposer avant de sortir pour la soirée.
Les sinueuses ruelles pavées et les maisons colorées du centre-ville de Copenhague
Au programme pour ce week-end : se promener dans le centre ville, explorer l’hôtel de ville, découvrir le port Nyhavn, le château Rosenborg et la petite sirène, assister à la relève de la garde, apercevoir quelques églises, visiter le musée SMK (National Gallery of Denmark), arpenter Christiana et sortir dans le quartier Nørrebro. Deux jours, c’est court, mais ça se fait !La fameuse petite sirène : commandée en 1909, elle a le corps d’une danseuse connue de l’époque mais le visage de la femme de l’artiste
Nous avons fait ce voyage début Mars et, en arrivant, j’ai trouvé le climat très froid. Pourtant, je m’étais renseignée : température aux alentours de 0 degré… Mais le collant sous mon jean et le blouson de ski n’étaient pas de trop, je vous assure. Par où commencer notre excursion ? Bien que le Danemark soit connu pour être un petit pays, la capitale s’étend sur quatre principaux quartiers : Vesterbro, Østerbro, Nørrebro et Frederiksberg. Si, comme nous, vous séjournez pour une courte durée, et pour avoir tout de même un bon aperçu de la ville, je vous conseille de vous rendre sur la place Rådhuspladsen, face à l’hôtel de ville Københavns Rådhus. De là, plusieurs guides touristiques proposent des visites guidées, en échange d’un pourboire. Nous avons passé trois heures avec Martin. Cela a été très enrichissant : historiquement et culturellement. De plus, nous avons eu l’opportunité de visiter les principales « place to be in Copenhague » et d’avoir une bonne première impression de la ville. Ensuite nous avons arpenté la capitale par nos propres moyens. Il y a beaucoup d’endroits très différents que j’ai appréciés. Le quartier que j’ai préféré est celui du port Nyhavn. Il y a toujours beaucoup de monde : des touristes mais aussi des locaux. Les maisons y sont de toutes les couleurs et on peut profiter d’une vue sur le port pittoresque et les bateaux, à l’abri du vent. Selon l’heure, je vous conseille vivement de vous arrêter quelques instants et d’apprécier une pause en terrasse pour gouter à une des spécialités de Copenhague : flødebolle. C’est un cœur fondant à la crème de café ou noix de coco enrobée d’une fine couche de chocolat, que vous pourrez trouver dans l’une des glaceries (mais aussi, moins cher mais moins authentique, en grande surface). « Christiana s’autoproclame comme une « ville libre » et évolue sur le modèle d’une communauté autogérée » Ensuite, je dois dire que j’ai aussi beaucoup aimé Christiana : la ville dans la ville. Christiana s’autoproclame comme une « ville libre » et évolue sur le modèle d’une communauté autogérée. Elle a son propre drapeau (rouge avec trois point jaunes), sa propre monnaie et, enfin, la majeure particularité de la ville est la vente autorisée du cannabis, qui se fait toujours à l’air libre. Aussi quand je suis entrée dans ce nouveau quartier de Copenhague, j’ai eu l’impression de découvrir un nouveau monde : une fois le portail de la communauté franchi, il est interdit de prendre des photos ou de courir. On y découvre des murs colorés de grands graffs, des cabanes en guise de bar… des terrains de sport et un parc autour d’un lac. Finalement, Christiana ressemble à une vrai ville, quoiqu’un peu délaissée esthétiquement : beaucoup semble être réalisé avec les moyens du bord.Il n’est pas autorisé de prendre des photos à l’intérieur de Christiana ; voici donc l’entrée du lieu-dit
Pour finir, je conseille aussi de marcher dans le quartier Nørrebro, au Nord de la capitale. Nous y sommes sorties un soir. La zone est plutôt animée et remplie d’endroits très sympas. D’ailleurs, pour choisir un bar, nous avons interpelé des Danois dans la rue pour avoir les conseils des locaux. A ce propos, et contrairement à l’idée générale qui dit que les danois sont distants et froids, je les ai trouvés chaleureux et plein d’entrain, prêts à nous recommander les meilleurs coins de la ville. Pour tempérer mon impression plutôt positive sur la capitale danoise, je dois tout de même soulever un (gros) point négatif : le coup de la vie. Bien évidement, je savais que le Danemark était un pays plus cher que la Belgique ou la France mais j’ai été vraiment surprise. Comme je vous l’ai dit, nous avons choisi Copenhague puisque les billets d’avion étaient vraiment peu chers, mais une fois sur place, nous avons déchanté : par exemple, un café coûte en moyenne 37 couronnes danoises (soit 5 euros). Malgré ce désavantage, je recommande très fortement de marquer un arrêt à Copenhague. C’est une capitale que j’ai énormément appréciée et, pour la majorité de mes amis Erasmus, c’est la plus belle ville qu’ils aient pu visiter. Je pense qu’y aller en printemps-été peut être préférable ; afin de se balader dans la ville et profiter de la météo estivale (20 degrés au maximum, par jour de beau temps). Une petite anecdote pour terminer : Le saviez vous ? Skøl, le nom de la bière des vikings aromatisée à la vodka et plutôt reconnue en France, viendrait du mot « skål » ; qui signifie « santé », « à la tienne » en Danois.Un point important : ici, tout le monde est à vélo : plus rapide, plus économique et surtout beaucoup moins cher