Avant de prendre la route avec une moto, les équipements de sécurité restent des éléments à ne pas négliger. Cependant, pour une sécurisation optimale, presque tous les pays du monde requièrent des exigences face aux normes des accessoires, notamment le casque moto. Servant comme le premier équipement obligatoire, un casque homologué doit comporter quelques notations. À la différence d’un casque sans homologation, vous resterez à l’abri des sanctions.
La norme ECE2205
Représentée par la lettre E, la norme ECE2205 est une homologation de l’Union européenne apparentée à la réglementation E22 de l’ONU. Afin de bénéficier de cette norme européenne, un casque moto doit passer aux cinq révisions, dont la résistance à la température, l’amortissement des chocs, l’angle de vision, la stabilité dimensionnelle ainsi que la qualité du système de retenue et de l’écran.
Le test de la résistance à la température consiste à vérifier que le casque résiste au froid, à la chaleur ainsi qu’à d’autres expositions. De ce fait, il sera exposé à une température de 25 degrés, au -20 degrés, à l’humidité ainsi qu’à la radiation ultraviolette. Cela va permettre de vérifier que cet accessoire sera capable de protéger le conducteur, peu importe l’état de la route ainsi que du climat.
Après cela, le contrôle de l’amortissement des chocs s’effectue avec une vitesse de 27 km/h afin de mesurer l’impact des chocs au niveau des oreilles, du front, de la nuque et de l’arrière de la tête, sur la partie de la boîte crânienne.
En tant qu’accessoire utilisé pour la vitesse, le champ de vision doit être bien dégagé. Cela aidera le conducteur à apercevoir le moindre obstacle sur sa route. L’idéal reste le casque de moto offrant une vision panoramique.
Quant à la stabilité dimensionnelle, cela vérifie si un casque se déforme après un choc. Une coque ne doit jamais se déformer suite à un choc, cela garantit sa résistance et sa qualité.
Pour assurer que la qualité soit au rendez-vous, le contrôle de l’écran et du système de retenue reste les derniers tests à effectuer pour qu’un casque obtient l’homologation. Le système de retenue permet de vérifier la résistance à l’usure de la sangle, à la traction et au glissement. Quant à l’écran, du sable sera projeté afin d’identifier sa résistance aux rayures.
Une fois que ces contrôles réussissent, le casque va bénéficier d’une étiquette intérieure de couleur blanche avec laquelle la norme sera inscrite. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site dédié scooteo.com.
La norme française
À part la norme EC 2205 de l’Union européenne, la France possède également une norme de casque moto qui s’appelle la NF avec une étiquette de couleur verte. Or, depuis le début de l’année 2000, cette norme n’est plus utilisée. Pourtant, les casques utilisés dans le pays doivent obligatoirement comporter des bandes réfléchissantes.
En nombre de quatre, ces bandes réfléchissantes doivent se placer sur chaque côté du casque. En effet, les marques ou les magasins doivent le fournir. Cela permet au conducteur de respecter la norme du pays et d’éviter les risques de sanction à son issue. Afin de ne pas se tromper de couleur, ces bandes doivent réfléchir en blanc lorsqu’elles seront exposées à la lumière.
Comme cette norme française, différents pays possèdent également leurs propres normes comme celle des États-Unis qui utilisent le DOT, la norme JIS pour le Japon ou même la norme SAIG pour l’Australie.
La garantie d’une norme
Avec les différents tests effectués, une norme de sécurité permet de garantir aux conducteurs plusieurs avantages et des assurances contre les risques. Que vous choisissiez un casque intégral, modulable, jet ou semi-intégrale, le plus grand avantage reste la légalité.
Puis, un casque de moto homologué va garantir la qualité. Ici, votre choix ne dépend plus seulement de son design ou de sa couleur, sa robustesse ainsi que les matières et la présence de l’étiquette va vous apporter de la sérénité en route.
Par ailleurs, sur le marché, vous devez également vérifier quelques normes de sécurité en fonction du casque que vous allez utiliser. Un casque scooter peut disposer de différentes formes selon votre préférence contrairement aux casques pour les gros cylindrés. De ce fait, voici quelques lettres suite au test de protection des mâchoires :
NP pour un casque ne répondant pas aux tests de protection des mâchoires comme les modulables ;
J pour un casque ne disposant pas de protection maxillaire comme le jet ;
P pour une garantie de protection maxillaire totale comme l’intégral ;
Et J/ P pour un casque à double homologation.
Le non-respect des normes
Comme toute infraction, le non-respect des normes vous exposera à des risques et des sanctions. Concernant les risques, l’utilisation d’un casque sans homologation vous exposera plus aux dangers. Sans aucune étiquette de norme, aucune information garantie que ce casque moto a subi des contrôles à la résistance à la température, aux frottements, aux chocs. Sans la vérification de la qualité de l’écran, vous risquez de vous exposer à une entrée excessive de lumière et une conduite floue avec la visière pleines d’égratignures.
En plus de cela, le non-respect des normes vous exposera à des sanctions. Pour un casque scooter ou un casque routier, l’absence d’une homologation engendre le retrait de 3 points au permis de conduire accompagné d’une amende allant jusqu’à 875 €. Ces sanctions restent également valables pour l’absence des bandes réfléchissantes blanches.